Douceur de mon enfance... [feat. Kayley]

Les sucreries... voilà bien l'un des pêchés mignons de notre vilain Hisoka. Comment résister à la douceur acidulé d'un bonbon au coca dans sa bouche. C'est impossible ? Ou comment ne pas trouver amusant le fait de faire des bulles avec un chewing-gum ? C'est tout simplement impossible ! On peut dire que Morou est un être étrange et par moment malsain, il n'en garde pas moins une âme d'enfant... certes un enfant quelque peu diabolique. Et comme n'importe quel enfant, il aime les bonbons. C'est bien pour ça qu'il adore venir à la bonbonnerie Sugar Rush. Ce n'est pas un magasin gigantesque, mais il y a bien assez de sorte de sucreries différentes pour que ce soit un vrai petit paradis pour lui.

Comme il le fait assez souvent, il venait de pousser la porte avec un grand sourire. Son regard balaya les étalages remplis de bonbon de différentes couleurs, tous ayant des formes et des saveurs aussi délicieuses les un que les autres. Que choisir ? Ses pas le firent passer et repasser devant les différentes "boites" de bonbon. Il aimerait bien prendre ça, ça, ça et ça et encore ça... en fait, il serait capable de dévaliser ce magasin et garder les bonbons pour lui tout seul. Cette pensée lui fit regarder les autres clients avec un regard assassin... Oh oui, ça serait tellement amusant de tous les tuer pour tout garder pour lui... Mais il n'allait pas faire ça, sinon, il risque de s'attirer des problèmes ce qui serait dommage. Même en tuant des gens ou en faisant faussement partie de la brigade fantôme, il n'a jamais eu de problème, ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer. Un soupire lui échappa alors, résigné à juste prendre ce qu'il voulait, payer et partir. De petits bonbons rose en forme de fraise attirèrent son attention, ceux-là, ils sont délicieux. Le jeune homme s'empara d'un grand sachet pour le remplir... mais c'est que même le plus grand des sachets et trop petit. Voyant ça, il vida l'intégralité du sachet dans la grande boite et prit tout simplement boite. S'il prend tout, autant partir avec, non ? Il fit de même avec deux autres sortes de bonbons différents, se fichant pas mal des regards qu'on lui jetait. Pour les contrer, il suffisait qu'il leur jette un regard noir pour les faire partir.

Dans un paradis tel que celui-ci, Hisoka ne peut pas se retenir d'acheter. Des bonbons dans chaque rayons, ce qui est logique quand on se trouve dans une boutique qui est consacré à cela. Tout était différent, il y en a plein qu'il ne connaissait absolument pas. Alors, il avait envie de tout prendre, de goûter à chaque nouveauté, même si ça lui déplaît. Après tout, il n'y a que en goûtant qu'il pourra savoir si il aime où pas. Ses bras étaient bien chargés, il empilait encore et encore les boites, vidant certaine gamme de produit, mais ça il s'en fichait. Du moment qu'il paye, qu'est-ce que ça peut faire ? C'est le proprio du magasin qui sera content car il aurait fait un bon chiffre d'affaire aujourd'hui non ? Une sucette en bouche, il s'était permis d'en ouvrir une, de toute manière, il passe à la caisse après. Il circulait avec ses bras chargés jusqu'à ce qu'une petite idiote vienne lui parler. Elle avait l'air outré de le voir prendre autant de chose. En fait, elle avait peur qu'il n'y en ait plus pour les autres. Le jeune homme regarda les espaces à présent vide ou devait se trouver les boites juste avant. D'une manière nonchalante, il haussa les épaules pour dire qu'il s'en fichait pas mal. "Le client est roi !" rétorqua-t-il simplement avec un petit sourire narquois avant de la dépasser, non sans lui donner un tout petit coup d'épaule. "Si vous vouliez ses bonbons là, il fallait venir plus tôt, vous pouvez également demander aux vendeurs, s'il n'en ont pas en réserve !" Le clown était dans son droit, s'il voulait tout acheter, il le fera sans le moindre scrupule. Ce n'est pas une gamine qui va lui apprendre la vie.

C'est quoi ces personnes qui ressentent toujours le besoin de fourrer leur nez partout au nom des autres alors qu'ils ne demandent rien. Sincèrement, c'est le droit d'Hisoka de partir avec autant de paquet de bonbon qu'il le souhaite. Et si par malheur, il n'en reste plus, c'est pas son problème. Ici, c'est bien un magasin, le but est bien de venir acheter, avec son propre argent en plus de ça, des articles qu'on ramène le plus souvent chez soi. Aurait-elle fait le même genre de réflexion à quelqu'un qui aurait eu le malheur de prendre la dernière boite dans un rayon en disant que quelqu'un d'autre pourrait le vouloir ? De plus, elle ignore pourquoi il prend autant de bonbons, il pourrait tout aussi bien donner une fête ou quelque chose et avoir besoin de ça pour un buffet ? Donc, il fallait qu'elle se la joue sauveuse ou justicière et qu'elle le traite en plus de ça d'égoïste. Oh, il en faut plus pour vexer Hisoka. Ce n'est pas le genre d'homme à se braquer pour si peu et puis la situation l'amuse fortement. Ce petit caniche qui aboie plus qu'il ne mord devant lui -c'est à dire Kayley- lui faisait penser à ce bon vieux Gon. "Hum, je doute que ce soit très recommandé de traiter un inconnu d'égoïste ! Ça pourrait énerver cette personne ?" Ces mots étaient dit sur un ton très calme. Le jeune homme n'était pas le moins du monde en colère, mais il lui confiait qu'une autre personne que lui pourrait être plus violent, par exemple.

Alors qu'une bande de gamin passait par là en lorgnant les boites de bonbon de notre clown, la demoiselle se permie d'en attraper une pour la leur donner. Elle eue même le toupet de se moquer de lui. Oh, c'est qu'elle est drôle. Peut-être que ça pourrait être une adversaire ? Quoi qu'il en soit, le simple fait qu'elle le défie lui donne au fond de lui, l'envie de s'attaquer à elle. Mais le courage peut rapidement retomber quand on se rend compte que l'adversaire est plus fort et sincèrement, il doute qu'elle puisse survivre très longtemps à ses attaques si jamais il en vient à se battre. "Votre générosité vous perdra !" annonça Hisoka avec un grand sourire, mélange d'amusement et d'un petit soupçon de plus féroce. Par la même occasion, elle lui renvoya à la figure sa propre réplique. Là encore, ça ne se fait pas de voler ce que les gens on dit. "Si c'est un duel que vous recherchez, je ne suis pas du genre à dire non... Bien que je doute que ça dur bien longtemps..." Sur ce coup là, c'était clairement une moquerie, un moyen de la rabaisser doucement sans que ça paraisse vraiment clair aux yeux des autres. Un large sourire aux lèvres, il passa à côté d'elle, non sans la frôler de l'épaule pour la pousser légèrement. Il laissa échapper un petit "oups" qui était faussement honnête avant de se retrouver à la caisse pour payer ce qu'il avait "dévalisé".