Saturday Morning: I'm the queen of pancake (Grimm)
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Sujet: Saturday Morning: I'm the queen of pancake (Grimm) Lun 20 Juin - 10:56
I'm the queen of pancake.Un samedi matin semblable aux autres sauf que cette fois, ça ne sent pas le brûlé. Minutieusement, la spatule de bois dépose le pancake posé sur sa surface suivi de près par des hurlements stridents de joie. Un large sourire vint illuminer le visage de poupée de la douce et délicate Agnès qui ne peut s'empêcher de sautiller sur place en voyant ses prouesses culinaires au fil des jours. Face à elle, un plat entier de pancake délicieusement bon et agréable à voir. Pas un seul n'a subit sa maladresse ou son manque d'expérience, cette fois ils sont juste parfaits et c'est ça qui est impressionnant, elle qui avait l'habitude en général de les rater et d'empoisonner par la même occasion son pauvre colocataire, obligé de subir son odieuse cuisine. Elle lui avait promit de s'améliorer et elle y avait mit du cœur à respecter cette même promesse. Au final elle était fière de déposer son plat sur la table, en l'accompagnant de sirop d'érable, de pâte à tartiner et de confiture. « Grimm' ! Grimm' vient voir ! Je suis sûre que même toi tu seras surpris. » Mais encore une fois, Grimm' manquait à l'appel et le sourire si angélique de la reine des licornes s'effaça instantanément. La demoiselle à la queue de cheval et au visage taché de farine entreprit de le chercher dans toute la demeure, l'interpellant maintes et maintes fois avant de réaliser qu'il avait tout simplement dû quitter le domicile aux aurores sans l'avoir mise au courant. Sa satisfaction laissa place à la déception, finalement il n'allait même pas pouvoir goûter à ses délicieux pancakes encore chauds, peut-être même était-il parti prendre son dit petit-déjeuner dans un café, pour ne pas devoir subir les pâtisseries immondes créées par sa colocataire. Cette pensée l'exaspéra encore plus, tellement qu'elle était venue s'installer sur une chaise face à sa tasse vide, ses assiettes, couverts et à ses pancakes encore fumant, les coudes sur la surface de la table, la tête posée lourdement sur ses deux poings. Son visage changea lui aussi d'expression, devenant plus boudeur, plus colérique.« Tant pis, il y goûtera pas.. » Bien fait pour lui aurait-elle pût ajouter si elle aurait dix ou douze ans de moins que maintenant.
Dernière édition par Agnès Gru le Mer 24 Aoû - 13:27, édité 1 fois
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Sujet: Re: Saturday Morning: I'm the queen of pancake (Grimm) Mar 21 Juin - 22:07
You're the Queen of pancakes Agnès & Grimm
Serrer les dents. Frapper. Fort, très fort. Frapper pour blesser, frapper pour tuer. La rage le faisait trembler, ses pieds bondissaient sur place, maintenant son corps en action. L’adversaire le fixait, légèrement plus petit que Grimm mais bien plus large. Le blond cracha encore un peu de sang, vestiges du dernier coup que l’ennemi lui avait mis en pleine mâchoire. Autour d’eux, assis sur des chaises ou debout, le visage collé à la grille du ring, des loups enragés. Ils beuglaient, ils crachaient des jurons et hurlaient à tous les saints. L’alcool et la drogue les avaient rendus laids, bedonnants et blafards. Grimm esquissa un sourire, ce sourire malicieux et provocateur dont il avait le secret et qui mettait à tous les coups ses adversaires hors d’eux.
- T’es qu’une merde. Je vais attendre que tu sois K.O. pour te pisser dessus sale ...
Le poing de l’inconnu vola en plein dans son nez. Grimm recula de plusieurs pas, sa tête fut projetée en arrière, de longs filets pourpres s’envolèrent. Ils allèrent s’écraser sur le visage d’un supporter qui cessa de beugler et fit quelques pas en arrière, se frottant les joues avec deux doigts et étalant le rouge partout sur sa face livide. Grimm lui jeta un regard amusé et pouffa de rire en se redressant. Prendre des coups faisait partie du jeu, bien qu’il soit le plus fort et qu’il n’en ait pas le moindre doute, Grimm savait qu’un vrai combat ne se gagnait qu’à la sueur et au sang.
L’adverse s’approcha, fit une tentative de crochet du droit que le blond esquiva en lui passant sous le coude. Son poing alla percuter le menton de l’individu qui fut renversé. Celui-ci s’étala de tout son long sur le ring, visiblement sonné par le coup. La foule se mit à scander « achève-le » telle une scène d’arène médiévale où deux gladiateurs luttent jusqu’à la mort. Grimm aurait pu le tuer. De toute façon, dans ce genre de bas-fonds, personne ne faisait attention à un cadavre de plus ou de moins.
Arrancar dans l’âme, le blond se glissa jusqu’au visage de son ennemi. Il leva les poings, les serra avec hargne et les encastra tour à tour sur la tronche pâlissant de seconde en seconde de son opposant. Celui-ci macula le ring de vermeille, il en crachait de larges goulées tandis que des filets s’écoulaient de son nez et de ses arcades. Grimm finit par s’arrêter et la foule retint son souffle. Une voix brutale lui hurla tout à coup de le finir. Ils n’étaient pas là pour voir des hommes combattre ce soir, ils étaient venus pour voir des chiens s’entredévorer.
Le blond se redressa, ôta ses gants et pencha la tête en direction de l’inconnu qui avait osé lui donner un ordre. Il lui étira un large sourire, dévoilant une dentition teintée de rouge puis lui tendit son plus beau majeur. Il combattait pour le plaisir, pour l’argent, pour l’adrénaline et la fierté mais jamais pour obéir à des gros tas qui ne mettraient jamais le pied sur le ring. Grimm quitta alors la cage et rejoignit son agent qui l’attendait, serviette de bain sèche et eau fraîche à la main.
- T’as une sale tronche.
Grimm se rinça la bouche avec l’eau qu’il recracha négligemment dans un pot de fleur vide probablement mis là en guise de crachoir. Le blond s’essuya ensuite le visage et la nuque, s’apercevant que le tissu était imbibé de son sang. Le combattant râla, s’il avait encore une tête à faire peur, Agnès allait lui servir ce regard de reproche. Et au fond, Grimm savait qu’elle paniquait en le voyant dans cet état. Elle était douce, elle était tendre la jeune femme. Dans son monde, on ne se battait pas pour faire plaisir à des costards-cravates. Dans son univers utopique, les licornes régnaient en reines sur l’univers et imposaient à leurs sujets de ne se nourrir que de cupcakes ou autres gâteaux. Et Grimm n’aurait voulu qu’elle change ça pour rien au monde.
Il avait besoin de cette fraîcheur, de cette naïveté dans son existence corrosive. Agnès était son remède secret. Grimm suivit son agent jusqu’à la voiture où il se laissa raccompagner chez lui pour qu’il le rafistole. Le blond passa à la salle de bain pour se décrasser puis débarqua dans le salon et laissa son agent lui coller quelques pansements sur la tronche et lui faire un ou deux bandages sur les plaies les plus laides. Grimm faisait tout ça pour elle, pour la demoiselle au sourire angélique qui l’accueillerait en rentrant. Parce que s’il débarquait avec sa tronche de taulard passé à tabac par ses camarades, elle flipperait.
- Je me pose sur ton canapé. Je resterai pas longtemps.
L’agent haussa les épaules. Il avait l’habitude. Grimm ne rentrait jamais en pleine nuit à la maison pour ne pas inquiéter ou réveiller Agnès. De plus, s’il dormait un peu, il ferait disparaître les cernes violacés sous ses yeux et ses blessures auraient le temps de stopper le saignement.
Le blond s’éveilla aux aurores et regroupa ses affaires dans son sac à dos qu’il jeta sur l’épaule. Il traversa tout Story City pour rejoindre sa demeure. À peine la porte ouverte, un doux arôme de pancakes lui assaillit les narines. Agnès aurait-elle enfin réussi à cuisiner quelque chose de mangeable ? Grimm s’approcha de la cuisine et trouva la brunette, occupée à faire la vaisselle. Il abandonna son sac dans le hall et s’approcha sur la pointe des pieds. Il posa les deux mains en même temps sur les hanches d’Agnès pour lui faire peur, tout en poussant un « bouh » destiné à souligner le cliché.
- Salut toi ! Tu vas bien ?
Il posa une main sur son front et l’attira à lui pour l’embrasser sur le sommet du crâne. Grimm n’aurait jamais cru se comporter comme ça envers quelqu’un. En général, il ne démontrait aucun sentiment. Sauf qu’Agnès avait ce pouvoir sur les gens, elle les poussait à se révéler sous un nouveau jour. Un jour meilleur.
- Ça sent carrément bon. Me dis pas que t’as réussi tes pancakes ?
electric bird.
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Sujet: Re: Saturday Morning: I'm the queen of pancake (Grimm) Mer 22 Juin - 10:36
I'm the queen of pancake.Grimm. Son petit cœur fragile fit un bond dans sa poitrine dès l'instant ou elle repensait à lui. Elle avait peur au fond Agnès, de le voir revenir dans cette maison qui était aussi devenue la sienne, blessé, torturé, détruit. Elle craignait le pire, Agnès, qu'il ne s'en sort pas indemne de ses combats, qu'elle reçoit un coup de fil de l'hôpital lui annonçant de terribles nouvelles sur son compte. La peur prenait rapidement le dessus pour cette femme innocente, qui pourtant devait faire face à cette réalité. Grimm est un combattant et ça ne changera pas. Fin de la discussion. Très vite, elle chercha à faire le vide dans son esprit, à se focaliser sur autre chose, pourquoi pas se concentrer sur ses pancakes réussis? C'était un vrai miracle. Quel dommage que Grimm ne soit pas la pour les manger. Encore une fois, elle repensait à lui inconsciemment. Grimm était la personne qu'elle appréciait le plus à Game City, il était le seul à avoir été capable de la sortir de sa nostalgie, de sa tristesse alors qu'elle cherchait en vain à retrouver ses parents adoptifs ainsi que ses deux sœurs. La solitude pesait énormément sur ses deux frêles épaules, sans eux, la demoiselle se sentait complètement démunie, affaiblie, vulnérable même,mais grâce à l'arrivée de Grimm dans son existence, la petite Agnès avait reprit confiance en elle, en ses convictions et en l'espoir. L'espoir de retrouver ceux qu'elle aime d'un amour démesuré. Merci Grimm. pensa t-elle en souriant alors que le concerné s'était enfin décidé à pointer le bout de son nez.
La demoiselle sentit deux mains se poser sur elle et ne pût retenir sa surprise. Son pauvre cœur cessa de battre alors qu'elle fit un bond sur elle même. Sa main droite qui tenait fermement la poêle lui ayant servi pour ses pancakes manquait de se retrouver instinctivement sur le visage de l'individu qui s'était permit de l'effrayer de la sorte, mais elle se retint en entendant cette voix qu'elle connaissait que trop bien. Grimm. Elle ne sût lui répondre de suite, ne trouvant pas les mots pour s'adresser à lui, de toute manière elle n'en eut pas le temps, le jeune homme avait prit les devant avant même qu'elle n'ouvre la bouche. Il l'embrassait affectueusement sur le haut du crâne en la félicitant presque pour son exploit culinaire. Il changeait de sujet pour ne pas revenir à lui et à au fait qu'une fois de plus il avait découché la nuit passée. L'ingrat. Elle se détachait de son emprise après avoir lâcher sa poêle à frire pour se retourner et lui faire face, histoire de mieux voir les dégâts de ses innombrables combats. Son cœur se serrait en voyant ses pansements et cette petite mine qu'il abordait. Il aurait pût faire tout les efforts du monde pour le lui cacher qu'elle savait Agnès qu'il souffrait à chaque fois qu'il levait les poings sur quelqu'un. « Grimm.. » Elle soufflait son prénom avec difficulté en retenant sa peine, ses larmes qui manquaient de s'écouler à flot. Sa main se levait à hauteur de son visage, comme ci d'une caresse elle pouvait apaiser ses blessures mais très vite elle la baissa à nouveau. Ferme la. Ne dis rien, surtout ne lui poses pas de questions. Oublie. Oublie ses blessures. Non. Elle refusait de s'énerver contre lui, de le réprimander alors qu'il ressortait d'une sale affaire. Elle refusait de lui poser de multiples questions sur sa disparition la nuit passée, elle refusait de lui faire encore plus mal qu'il ne devait avoir, alors comme à ses habitudes, elle s'était contenté de se blottir contre lui, rassurée simplement qu'il soit encore en vie. « Je les aient réussis Grimm. Ils sont délicieux. » Tenta t-elle d'articuler entre deux sanglots en resserrant ses deux bras autour de sa taille. La situation était presque risible. Pleurer pour des pancakes ou pleurer du fait qu'il se tient droit devant elle sans faillir? C'était difficile de ne rien dire, de garder toute cette colère et tristesse en elle. Si seulement elle aurait le courage de lui avouer o'combien ses combats l'inquiète, mais peu importe ce qu'elle dirait de toute façon, Grimm continuera, il est aussi têtu qu'elle pour ça.
Sujet: Re: Saturday Morning: I'm the queen of pancake (Grimm) Mar 30 Aoû - 20:46
You're the Queen of pancakes Agnès & Grimm
Rentrer à la maison et retrouver Agnès, un concept qui lui réchauffait un peu trop le coeur. Souvent, Grimm s'était demandé s'il ne ferait pas mieux de lui ficher la paix. Il l'inquiétait avec ses combats, ses yeux violacés et ses pansements partout. Elle était tombée sur le pire colocataire qu'elle ait pu trouver mais en même temps, Grimm ressentait pour elle une affection qu'il ne ressentait pour personne d'autre. Agnès était spéciale, elle était parvenue à se faire une place dans sa vie et elle y trônait royalement.
Il la sentit sursauter sous ses mains et du coin de l'oeil, il aperçut le mouvement esquissé avec la poêle. Un coup de l'ustensile dans la tronche et ça en serait fini de lui refaire le portrait pour de bon ! Grimm en pouffa de rire. Agnès se retourna enfin et posa les yeux sur sa tronche déglinguée. Aïe. Un simple murmure et un regard lourd de sens. Voilà, elle venait à nouveau de lui confirmer sans un mot qu'il lui faisait du mal. Grimm fronça les sourcils une seconde avant de se ressaisir.
La demoiselle vint se blottir contre lui, enlaçant sa tête et lui annonçant qu'elle avait réussi ses pancakes et qu'ils étaient délicieux. Le blond ne pouvait s'empêcher de se demander si son plat allait réellement être réussi ! L'odeur lui mettait l'eau à la bouche mais parfois, la réalité n'égale pas l'anticipation. Qu'importe, même si les pancakes n'étaient pas bons, il ne le lui dirait jamais. Finalement, Agnès se recula et posa les yeux dans ceux Grimm. Sous ses paroles, il lui sembla distinguer une sorte de questionnement. Machinalement, il se gratta la nuque, mal à l'aise.
- Tu sais bien que je bosse souvent de nuit ...
Il haussa vaguement les épaules. Les gens qui venaient voir les combats étaient là pour s'amuser, pour se défouler en regardant deux enragés se mettre des coups sur la tronche. Ces gens-là étaient généralement des personnes biens dans la vie de tous les jours, des banquiers, des pâtissiers ou des infirmiers. Ils avaient simplement besoin de se vider l'esprit après leur journée de travail. Grimm ne bossait donc quasiment qu'en soirée, le reste du temps étant dédié à ses entraînements et à sa vie personnelle.
Agnès se recula soudainement, s'excusant presque de le salir. Grimm retint son rire, dans son état, ce n'était pas de la farine qui allait le déranger. Il l'observa un instant s'activer, elle entreprit de dresser à nouveau la table. Le jeune homme s'installa sur une chaise et accueillit les pancakes d'Agnès avec un large sourire. Il se frotta les mains d'impatience et attaque dès que la demoiselle eut terminé. Il tartina allègrement un pancake de pâte et arracha un large morceau. Il fit exprès de ne faire aucun commentaire et fixa longuement Agnès, sachant qu'elle attendrait le verdict impatiemment. Enfin, il lâcha un :
- Mmmm
Grimm acheva le pancake d'une traite et s'en tartina un second. Il se servit un grand verre de jus d'orange et acheva d'avaler avant de tourner la tête vers Agnès.
- Tu les as vraiment bien réussi cette fois !
La surprise dans sa voix le trahit légèrement, il était habitué à ce qu'elle prépare des plats un peu loupés. Grimm préféra croquer dans le second pancake avant qu'elle ne relève. Ce matin, il aurait pu aller se coucher et profiter de quelques heures de sommeil supplémentaires mais le combattant avait plutôt envie de passer du temps avec sa coloc.
- T'as des plans pour aujourd'hui ?
Il vida son verre de jus d'orange et se laissa retomber contre le dossier de sa chaise. Grimm avait des manières d'ogre, il ne dégustait rien mais dévorait tout. Le blond était de ceux qui engloutissent la vie mais qui n'en savourent pas une seule seconde. Aujourd'hui, il avait envie de faire autre chose que se battre ou s'entraîner. Passer du temps avec Agnès, c'était l'une des choses qu'il appréciait le plus à Story City car elle le faisait voyager. Elle avait une vision du monde si différente de la sienne qu'il avait l'impression de redécouvrir chaque chose en sa compagnie.
- ça te dirait qu'on aille se balader tous les deux ?
Le soleil brillait dehors, le ciel était bleu et dégagé. Grimm aurait juste besoin d'une douche rapide, de vêtements propres et le tour serait joué. Peut-être pourraient-ils aller se balader sur le digue ou au parc ? Cela leur laisserait le temps de discuter et Grimm pourrait expliquer à Agnès comment il avait gagné le combat de la veille en minimisant la violence de la scène, évidemment.
electric bird.
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Sujet: Re: Saturday Morning: I'm the queen of pancake (Grimm) Lun 5 Sep - 10:37
I'm the queen of pancake.Tu sais bien que je bosses souvent la nuit. C'était à peine croyable qu'il caractérise "ça" comme étant un travail. Au fond d'elle même, la petite tête brune savait éperdument ce qu'il faisait et c'était d'ailleurs "ça" qui lui faisait le plus de mal. Elle aurait aimé se réveiller comme tout les matins, à l'exception que cette fois, Grimm aurait été à son lit, simplement. Elle lui aurait certainement sauté dessus pour l'enlacer affectueusement comme elle avait l'habitude de le faire, et au final, c'est à deux qu'ils auraient préparés ce petit déjeuner. Mais non.. Grimm travaillait. Malheureusement et malgré elle. La demoiselle luttait intérieurement pour ne pas le réprimander, pour ne pas lui hurler des choses regrettables au visage, pensant que ce n'était pas le bon moment pour. De toute façon, quoi qu'elle puisse en dire ou faire, Grimm resterait Grimm, alors à quoi bon lutter pour le changer si au final il revient aux sources. Tout ce qu'elle pourrait y gagner c'est de le voir s'éloigner d'elle et pour rien au monde elle ne souhaitait cela. Alors elle se contentait de souffler brièvement en concentrant son attention sur autre chose que sur ses blessures de "guerre". La demoiselle, mains jointes attendit patiemment qu'il goûte à ses pancake pour lui faire part de son ressenti. Elle espérait réellement qu'il soit fier d'elle et que ses futurs compliments soient sincères et non pas forcés comme il avait parfois l'habitude de lui dire pour éviter qu'elle ne se fâche ou ne soit triste d'un énième échec culinaire. Encore pire qu'un concours de cuisine, c'était un avis précieux qu'elle attendait, le sien à lui, alors quand il s'empressait de s'installer à table pour goûter à ses merveilles, la brune manquait de défaillir littéralement, les mains moites. Des yeux, elle cherchait la moindre mimique, grimace sur le visage du garçon face à elle et contre toute attente, ce dernier vint la libérer de toute cette pression en poussant un simple "Mmh" semblable à un "C'est délicieux" ou encore "C'est très bon" de quoi lui faire retrouver le sourire. Ce n'était peut-être rien pour les autres, mais pour elle, c'était une vraie réussite que de pouvoir combler l'appétit du combattant et colocataire qui partageait la même maisonnette qu'elle. Il ponctua son premier commentaire à peine soufflé d'un petit compliment et face à ça, Agnès ne pût s'empêcher de son côté de le questionner. « C'est vrai?! Tu dis pas ça pour me faire plaisir hein Grimm? » Elle avait tellement l'habitude que c'était l'inverse que maintenant que ses paroles étaient sincères, la brunette en avait du mal à le croire. Au final, elle manqua de sautiller sur place tellement la joie la prenait, restant simplement la, à lui sourire bêtement alors qu'il avait attrapé un second pancake pour le dévorer tout aussi vite que le premier. Ses petites dents vinrent croquer l'intérieur de sa joue pour tenter de faire disparaître ce sourire bête et ce avant que Grimm ne prenne à nouveau la parole pour lui demander si elle avait des projets pour la journée.
Pas spécialement. C'était avec lui qu'elle aimerait passer la journée en fait, histoire de le couvrir de câlins et le noyer par sa bonne humeur légendaire. Au vu de son état, elle ressentait l'envie de lui faire changer les idées, de lui faire penser à autre chose que ses combats. « J'ai pas spécialement d'idée, je pensais aller à la fête foraine qui s'est installée en ville il y a peu. » Le genre d'endroit que Grimm n'affectionnait pas spécialement elle se doutait, mais c'était pour elle une manière de se rappeler les sorties avec Margo, Edith et Gru. Ses sorties qui lui manquaient tant, qui la rendait quelque peu nostalgique. Au final, et avant qu'elle même n'ait le temps de lui proposer de la suivre dans cette nouvelle folle aventure, Grimm avait reprit la parole pour lui proposer d'aller se balader avec lui de quoi la mettre dans un état quasi' euphorique. Le sourire précédent s'agrandissait sans qu'elle ne puisse le retenir, la demoiselle détournait quelques secondes les yeux en tentant cette fois de cacher ses petites taches pourpres de sur ses joues. « Oui. Pourquoi pas. Faut juste que j'ailles me débarbouiller un peu. » Ce serait préférable oui, vue toute la farine étalée un peu partout sur son corps et son visage. D'ailleurs, en s'observant quelques secondes, la jeune fille ne pût s'empêcher d'en rire. Elle avait certes réussie ses pancakes mais l'état dans lequel elle s'était retrouvée au final laissait quelque peu à désirée. Elle avait encore des progrès à faire la petite Agnès pour se perfectionner dans le domaine culinaire. « D'ailleurs je ferais bien d'y aller tout de suite avant que cette farine ne me colle d'avantage à la peau. Tache de ne pas t'enfuir cette fois quand je reviendrais. » Ses derniers mots, elle ne pût s'empêcher de les dire, de peur qu'une fois habillée et prête, le garçon ne se décide finalement à repartir bredouille vaquer à ses occupations. C'est qu'il était plutôt imprévisible le Grimm parfois, et la petite Agnès, qui s'était prise d'une affection particulière pour lui avait du mal à le cerner par moment. Guillerette, la demoiselle vint à son tour lui déposer un baiser sur la joue avant de courir jusqu'à la salle de bain ou elle pourrait aisément se doucher et se débarrasser de la préparation à pancake collée un peu partout sur elle. Une fois dans la salle de bain, la petite brunette commença à se déshabiller lentement, s'enfilant une serviette autour du corps, elle actionna l'eau en premier lieu pour la faire chauffer juste avant qu'elle ne pose le pied à l'intérieur de la douche. Durant ce laps de temps, elle était venue s'observer dans le miroir. Agnès avait toujours un peu de mal à croire que la petite orpheline qu'elle était plus tôt était devenue une aussi belle jeune femme. C'était difficile de croire que le temps défilait à vitesse grand V sans qu'elle ne puisse l'arrêter. Difficile de penser qu'elle s'était retrouvée dans cette nouvelle ville sans Gru ou ses sœurs comme repères.
Sujet: Re: Saturday Morning: I'm the queen of pancake (Grimm) Mer 7 Sep - 14:15
You're the Queen of pancakes Agnès & Grimm
Le piège s'était refermé sur lui. Grimm appréciait le côté candide et innocent d'Agnès et il était justement celui qui risquait le plus de détruire ces qualités. Sa présence auprès de la jeune femme lui était nocive, elle serait bien plus heureuse et moins inquiète sans le combattant à ses côtés. Il le savait mais égoïstement, il préférait rester. Ne plus habiter avec Agnès, ne plus avoir ses expériences culinaires et son sourire ultra-dynamisé, cela lui aurait paru étrange désormais. Grimm s'était bien vite accoutumé à la présence de la brune auprès de lui. Trop vite, peut-être.
Pour l'heure, il s'installa à table et goûta aux pancakes que la belle avait préparé. Une réussite que le combattant souligna, elle le méritait amplement. Agnès n'y crut pas et se demanda même si Grimm ne lui disait pas ça juste pour lui faire plaisir. Il est vrai que c'était une chose que l'homme aurait été capable de faire. Mais cette fois, ses pancakes étaient réellement réussis et il secoua négativement la tête pour répondre à l'interrogation de la demoiselle, engloutissant ce qu'il lui restait dans l'assiette.
Grimm lui parla alors de ses projets du jour et sans surprise, Agnès fut attirée par la fête foraine qui s'était installée en ville. Lui, détestait littéralement ces endroits. Les enfants y pullulaient, hurlant et exhibant leur bonheur plein d'innocence et de douceur aux yeux de tous. Les petites familles s'y baladaient, main dans la main, bras dessus bras dessous. Tout sentait la barbapapa, le sucre et les pommes d'amour. Tout, absolument tout le dérangeait dans ce genre de lieu. Grimm haussa vaguement les épaules. Agnès souriait déjà lorsqu'il lui proposa de passer la journée ensemble.
- T'en fais pas, prends ton temps. Je vais aussi devoir me débarbouiller de toute façon, on pourra se mettre en route après ça.
La brune lui colla un bisou sur la joue et fila à la salle de bain. Grimm put alors se laisser retomber contre le dossier de la chaise et avaler les dernières gouttes de son jus de fruit. Sa colocataire lui avait sommé de ne pas prendre la fuite durant son absence, cela l'amusait beaucoup. Le jeune homme ne comptait cependant pas partir et l'abandonner. Il jeta un rapide regard à son téléphone, découvrant quelques messages de son manager à qui il ne répondrait pas. Pas aujourd'hui. Tout ça pouvait bien attendre un jour de plus.
Soudain, alors que Grimm venait de se laisser tomber dans le canapé, un cri lui parvint d'en haut. Il fronça les sourcils et se releva, entendant des bruits de course dans l'escalier. Agnès hurlait son prénom et déboulait à toute vitesse. Le blond eut à peine le temps de l'apercevoir qu'elle se ruait contre lui et l'enlaçait, presque tremblante. La candeur de la demoiselle le fit éclater de rire ... tout ça pour une araignée ! Grimm ne fut même pas étonné, à bien y réfléchir. Il la serra quelques secondes puis se recula d'un pas pour la regarder dans les yeux.
- Je vais m'en occuper, ne t'en fais pas.
Il réalisa alors qu'Agnès était uniquement vêtue d'une serviette de bain enroulée autour du corps. Grimm détourna le regard aussitôt. Il ne voulait surtout pas qu'elle pense qu'il l'observait ou pire, qu'il la reluquait. Le blond se précipita dans l'escalier, gravissant les marches deux par deux puis entrant dans la salle de bain. Il repéra bien vite la créature infâme qui rôdait sur le mur. Ses longues pattes velues tombant l'une après l'autre sur le carrelage blanc. De loin, on aurait dit un point dessiné sur le mur sauf que ce point, bougeait et provoquait un léger bruissement.
Grimm n'hésita pas une seule seconde et tua la bestiole. Il n'avait pas une once de délicatesse dans le corps et n'avait de pitié pour aucun nuisible. Déjà qu'il peinait à ressentir des sentiments de ce genre pour des humains alors des petites bêtes ! Le blond jeta négligemment l'araignée morte par la fenêtre et se lava brièvement les mains puis se tourna vers Agnès qui n'était visiblement pas encore rentrée dans la pièce.
- Tu peux revenir, elle n'est plus là.
Il évita volontairement de lui dire qu'il l'avait tuée car, la connaissant, Agnès aurait été capable de culpabiliser de l'avoir appelé et d'avoir causé la mort de la bestiole. Le regard de Grimm tomba inopinément sur son reflet dans le miroir de l'armoire à pharmacie. Il grimaça en voyant sa tête puis pouffa de rire. Kurosaki et les autres en auraient bien rigolé, eux aussi. Jamais le blond ne le reconnaîtrait mais certains de ses "amis" avaient contribué à rendre son ancienne existence plus agréable. Comme Agnès le faisait depuis qu'il était arrivé à Game City sauf que jamais il n'avait eu une telle complicité avec quiconque dans son ancien mode. Probablement car là-bas, Grimm avait une fâcheuse tendance à massacrer tout ce qui bougeait dès qu'on le défiait.
- Bon, je vais te laisser ...
Il détourna à nouveau les yeux et sortit aussi vite de la salle de bain. Grimm aimait énormément Agnès mais ses sentiments à son égard étaient bien doux pour le moment. Le blond la voyait presque comme une fillette, comme une petite tête à protéger et à soutenir. Parfois, il se disait que son physique ne correspondait pas à son mental. Cependant, Grimm n'aurait voulu qu'elle change pour rien au monde.
- Je serai dans ma chambre, passe me dire quand tu auras fini !
Grimm se dirigea vers sa chambre et se laissa tomber dans son lit, il observa le plafond quelques instants puis poussa un long soupir. Cette nouvelle vie était complexe et il n'avait pas l'impression d'en avoir encore saisi toutes les subtilités.
electric bird.
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Sujet: Re: Saturday Morning: I'm the queen of pancake (Grimm) Mar 27 Sep - 11:32
I'm the queen of pancake.Répugnante mais pauvre petite araignée. Elle ne lui avait rien fait de mal mis à part l'effrayer. La brunette au cœur palpitant était restée à l'étage du dessous à attendre que son "Superman" ne grimpe à l'étage pour la libérer de cette frayeur ressentie précédemment. Elle espérait au fond d'elle que le garçon n'irait pas l'écrabouiller vulgairement contre le carrelage de la douche, même si une autre petite voix lui soufflait cette malheureuse hypothèse. Lentement, elle grimpait à son tour marche par marche pour regagner l'étage ou se trouvait la salle de bain. Les mains sur les yeux, elle attendit sagement que son colocataire revient à elle pour lui assurer que la vilaine araignée avait disparue de la surface de la terre et ce ne fût qu'au moment ou il l'appela qu'elle se présenta à lui, timidement, la tête enfouie entre les épaules. « Merci Grimm.. » Ce qu'elle pouvait se sentir bête d'être effrayée pour si peu, de paraître si enfantine face à un garçon de sa trempe, mais c'était plus fort qu'elle, malgré cette apparence d'adulte, la demoiselle restait une grande rêveuse, amoureuse des licornes et des arc-en ciel plutôt qu'en la dureté de la vie, la réalité surtout. Grimm et elle étaient loin de l'osmose, ne se ressemblant sur aucun point et pourtant, ils s'entendaient plutôt bien tout les deux, elle en était même surprit Agnès. Tout semblait naturel avec lui, elle ne se forçait à rien à ses côtés, elle l'étreignait, lui offrait des baisers sur ses joues, son front et même son cou inconsciemment tout en le serrant aussi fort que possible. Elle se sentait rassurée Agnès, avec lui à ses côtés, noyant sa solitude sous une bonne humeur maladive mais parfois, elle aimerait qu'il ne la voit pas que comme une petite fille capricieuse qui aime manger des barbe à papa tenues dans sa main droite alors qu'une licorne gigantesque se trouverait dans la gauche. Elle voudrait qu'il la perçoit comme une adulte responsable qui était vendeuse dans un magasin, une femme normale, loin de la petite fille qu'elle était, même si déjà pour elle la tâche s'avérait d'avance perdue. Au final et après avoir verrouillée la porte de la salle de bain, la brunette glissa lentement sous le jet d'eau chaude de la douche, noyant ses réflexions et ses remarques sous ce sentiment de bien être ressenti. L'eau ruisselant sur sa peau lui fit un bien fou, à tel point qu'elle voulut rester à l'intérieur durant des heures entières, mais elle n'était pas seule à réclamer cette douche alors elle finit par couper l'eau une bonne fois pour toutes,attrapant par la suite une serviette qu'elle s'enroula autour du corps.
Sa petite main vint frotter le miroir au dessus du lavabo portant une épaisse buée et très vite son reflet fit son apparition. Son reflet qui ne portait pas de sourire contrairement à d'habitude, qui paraissait plus terne, plus fade même. Elle avait du mal parfois à cerner Grimm et se demandait comment il faisait pour la supporter, elle et sa bonne humeur légendaire. C'était à s'y méprendre. Elle n'était pas toujours joyeuse, il lui arrivait parfois de flancher, son cœur ne supportant pas la solitude que lui offrait Grimm lorsqu'il partait au combat. La solitude était pesante, douloureuse, et très vite elle laissait place à la nostalgie de ses beaux jours auprès de Gru et de ses deux sœurs. Les temps changent, la vie change elle aussi, elle n'était plus la même Agnès, elle ne voulait plus l'être, elle voulait confondre sa vie passée avec l'avenir, se réconcilier avec toutes ses fausses promesses, ses faux semblants, accepter la vie, le destin et peut-être que comme ça, elle finirait par être acceptée par les autres, par Grimm surtout. Ses lèvres s'étiraient lentement pour former un faible sourire alors que sa chevelure précédemment attachée en queue haute pour ne pas être mouillée, lui donnait un air un peu plus mature que ce qu'elle était habituellement. Finalement, ce fût en serviette que la demoiselle se dirigea à nouveau jusqu'à la chambre de son colocataire, frappant à deux reprises timidement à la porte pour signaler sa présence au cas ou. « Grimm? J'ai finis.. » Curieuse mais toujours timide, la reine des licornes empoigna la clenche de la porte pour la pousser afin d'entrer dans la chambre du garçon, affalé sur son lit. « Ça va pas Grimm?. » Le questionna t-elle d'une petite voix presque tremblante avant de s'approcher un peu plus du lit ou il se trouvait. Le combattant semblait totalement déconnecté de la réalité, neutre même, ou encore en pleine réflexions. Elle espérait sincèrement qu'il ne prenne pas la décision de se trouver un nouveau logement, qu'il ne souhaite pas la laisser seule et mener sa vie de son côté, elle ne le supporterait certainement pas.