C'est qui celle là ? Juliette & Kyo

Finir agent de police, lui ? Bah oui c'est arrivé, au moins, il gagnait sa vie et pouvait passer ses nerfs sur les criminels. En effet sans la présence de sa petite amie qu'il espérait retrouver bientôt, son sale caractère prenait à nouveau le dessus. Kyo avait l'impression d'être tout le temps en colère, quoique quand il commençait à sympathiser avec les gens, il restait calme. Il n'était pas méchant, mais il n'a pas toujours eu une vie facile et se retrouver à nouveau seul, c'était difficile. Aujourd'hui, il y avait eu cette femme qui était venu déposer plainte, il l'avait enregistré. Trop banal, il avait besoin de se défouler et rester au bureau assis sur une chaise, ça ne lui plaisait pas. Puis cette jeune femme, du nom de Juliette rappela le poste, elle était inquiète apparemment, elle pensait qu'il y avait quelqu'un qui rodait dans le coin. Bon il allait pouvoir bouger, c'était pas plus mal. «  Kyo oublie pas ton arme. » Lui lança un collègue. « J'en ai pas besoin, je préfère utiliser les points. » Il était sérieux en disant ça, se servir d'une arme, c'était du tout son style, il était assez fort sans. S'il y avait quelqu'un de dangereux, il le mettrait à terre, il ne pensait pas au fait que son ennemi pouvait être armé. Le jeune homme arriva chez la jeune femme et regarda aux alentours s'il y avait un intrus, il n'y voyait personne. Il alla donc frapper à la porte en attendant qu'on lui ouvre. « Bonjour madame, vous nous avez appelé au poste, mais je crois pas qu'il y ai de rôdeur dans le coin. » Il parlait alors que la porte était fermé, mais il s'en fichait. Il restait quand même sur ses gardes au cas ou, on sait jamais si quelqu'un l'attaquait par derrière.

Juliette avait beaucoup de boulot en ce moment, même si elle n’était pas du genre à se concentrer que sur sa vie professionnelle, il ne restait pas moins qu’elle avait besoin de se changer les idées. Ce garçon n’arrêtait pas de la hanter, elle se demandait bien qui il pouvait être car son visage ne lui était pas inconnu. Malheureusement, elle n’avait pas pu lui poser de question sur cet étrange sentiment que leur bref échange avait eu sur elle puisqu’elle ne l’avait pas revu depuis. Du coup elle s’était réfugier dans le travail, quand elle finissait de s’occuper de ses clients, elle allait voir si les pensionnaires qu’elle gardait suite à des opérations qui avait été faite le jour même allait bien, s’attardant un peu plus à son travail pour leur donner à manger, ou même caresser tous ces animaux. Ils avaient autant besoin de tendresse que n’importe quel être humain.

Mais il fallait qu’elle rentre chez elle, plutôt dans la journée elle avait subi une agression, quelqu’un lui avait volé son sac alors qu’elle marchait dans la rue pour aller travailler. Elle n’avait eu droit qu’à une menace d’un couteau, mais cela avait suffi pour que la personne qui l’avait menacé prenne son sac et file aussi vite qu’il était apparu. Un épisode qui avait surpris la jeune femme, elle avait eu peur certes, mais elle ne voulait pas rester bloquée sur tout ça. Quoique, maintenant qu’elle était revenue chez elle, qu’elle était à nouveau seule et qu’Alice n’était pas là pour lui changer les idées, elle n’était pas vraiment rassurée. Elle regardait l’heure, il était tard et elle était fatiguée mais il y avait son adresse sur un des chéquiers qui étaient dans son sac… et si le voleur en profitait pour venir ? Les bruits qu’elle entendait dehors ne lui disaient rien qui vaille et elle ne voulait pas du tout subir un autre vol ou même pire... La jolie blonde n’était pas du genre à avoir peur mais elle était seul et n’avait aucun moyen de se battre si quoique ce soit arriver, bien sûr elle ne se laisserait jamais faire mais elle n’en restait pas moins inquiète.

Elle sorti son téléphone portable et appela le commissariat, tombant directement sur une voix familière… celle qu’elle avait entendu dans la journée lui répondre ce qui la rassura un peu. « Désolé de vous déranger à cette heure-ci mais je suis la femme qui est venu faire une plainte suite à un vol de sac à main…. j’entends comme des bruits bizarre près de chez moi, je crois qu'il y a quelqu'un… est ce que ça vous gênerait de passer voir ce qu’il se passe s’il vous plait ? » A son grand bonheur il accepta. Elle n’aimait pas déranger les gens à cette heure-là mais elle n’était pas tranquille, de plus, Juliette avait vu beaucoup de film ou de documentaire parfois ou une femme qui vivait seule pouvait parfois se faire attaquer… il faudrait vraiment qu’elle se prenne un chien, ce n’est pas ce qui manquait parfois quand elle se retrouvait avec un animal errant que des patients lui apportaient. En attendant l’arrivée du policier, la jeune femme alla dans la cuisine et sortit un couteau par précaution et tentait de vérifier que toutes les fenêtres et portes étaient fermé à double tour. Elle faillit crier de peur un moment quand la lumière des lampadaires venant du dehors éclairer un arbre et que l’ombre se reflétait d’une mauvaise manière dans sa maison. Quelle flipette elle faisait sérieusement, elle devrait arrêter de voir les films d’horreurs.

En allant de nouveau vers l’entrée, elle entendit quelqu’un frapper à la porte et lui dire qu’il était agent de police et qu’il n’y avait rien dehors. Avec précaution Juliette ouvrit la porte et vit en effet l’homme qu’elle avait vu ce matin. « Vous avez fait vite ! Merci beaucoup d’être venu… vous voulez rentrer ? Je suis vraiment désolé de vous avoir dérangé à cette heure tardive mais je ne savais vraiment pas quoi faire. » Elle posa le couteau sur le meuble d’entrée, pas la peine qu’il croit qu’elle allait l’agresser non plus.

Il avait eu de la chance d'avoir le droit d'aller enquêter sur place. Disons qu'il n'a pas eu forcément le comportement adéquate ces derniers temps. Voila pourquoi, on le laissait la plupart du temps au bureau, mais il n'y avait personne de disponible à ce moment là. Bon c'était pas sûr qu'en allant la bas, il pourrait se défouler, mais au moins, il ne restait pas bloquer à un bureau pendant des heures. La jeune femme ne tarda pas à lui ouvrir, c'était bien celle qui était venu dans la journée, il le savait, mais bon, ça aurait pu ne pas être le cas. Quelques fois des personnes s'amusent à faire des blagues en faisant venir des policiers pour rien chez quelqu'un qui ne comprend pas même pas pourquoi on vient de voir. « Bien sûr que j'ai fais vite, je ne suis pas du genre à traîner. » Qu'est ce qu'elle croyait qu'il allait arriver dans trois heures ? C'était mal le connaître, il ne lui avait pas dit ça méchamment, c'est juste qu'il était maladroit dans la manière de formuler ses phrases. « Ne vous inquiétez pas, ça m'arrange, de ne pas rester au poste à ne rien faire. » Il se plaignait, pas vraiment, ou du moins ce n'était pas intentionnel, il en avait juste un peu marre de rester comme un gentil garçon au poste à écouter les gens se plaindre. « Je veux bien rentrer, de toute façon, il faut bien qu'on parle de ce qui vous arrive. » C'était le moment de passer aux choses sérieuses, pour voir s'il y avait bien quelqu'un de dangereux qui rodait dans le coin. Il entra chez elle, ça se voyait que c'était une femme qui vivait ici, c'était sympathique comme logement. « Je vous écoute, dites moi ce qui se passe sans oublier les détails. » Il fallait bien qu'il fasse son travail sérieusement quand même. Il avait remarqué le couteau, c'est qu'elle devait vraiment avoir peur, mais il ne se permit pas de faire de remarque.

Juliette ne se sentait vraiment pas rassuré, habituellement elle était forte mais avec ce qui s’était passé aujourd’hui il y avait de quoi devenir paranoïaque, elle espérait qu’on retrouve son voleur. Après tout voler le sac d’une femme, c’était comme voler la vie de cette dernière. La jolie blonde allait devoir tout se racheter, elle soupira. Quelle journée pourri, autant le boulot s’était bien déroulé, elle avait vu plusieurs animaux, les avait vaccinés et soignés, et avait parlé un peu à leur propriétaire sur le comportement à adapter pour tel ou tel chose. Mais le fait d’avoir été braqué lui restait toujours au travers de la gorge. Elle avait appelé un serrurier demain pour qu’il lui change toutes ses serrures, donc forcément, en attendant, elle n’était pas rassurée du tout.

Heureusement qu’un agent de police vint la voir sinon elle n’aurait pas su quoi faire de ses dix doigts. La façon qu’il avait eu de formuler sa phrase avait surpris la demoiselle, mais après tout, ce n’était peut-être qu’un flic un peu ronchon de travailler si tard, c’était le même qui avait pris sa déposition plus tôt dans la journée. Puis lorsqu’il lui avoua que ça l’arrangeait de venir plus tôt que de rester au poste à rien faire, ça l’a rassura un peu, si elle avait aidé en même temps à ce qu’il s’ennuie moins, tant mieux. « Ravi d’avoir pu aider à diminuer votre ennuie alors. » Elle se mit à sourire doucement puis l’invita à entrer. Ils seront mieux à l’intérieur en effet pour parler de ce qu’il y avait. Ce n’était surement pas grand-chose mais valait mieux prendre des précautions. Demain c’était décidé, elle se prendrait un chien de garde.

Avec toute ces mésaventures la jeune femme avait un peu oublié de ranger quelques affaires, des classeurs étaient éparpiller sur sa table à manger, c’était ça de commencer à faire ses comptes et de s’endormir sur ses papiers la veille alors qu’une bonne nuit de sommeil lui ferait du bien. « Je suis rentré il y a une heure, et j’ai entendu comme des bruits de pas dans mon jardin… je n’ai rien vu de particulier en regardant par la fenêtre mais avec ce qu’il m’est arrivé aujourd’hui, j’ai préféré tout verrouillé et vous appeler par précaution. » Elle croisa les bras, essayant de trouver une utilité à ses mains, cela pouvait paraître un peu bête de sa part mais elle ne se souvenait absolument pas de sa vie d’avant, et n’aurait aucun moyen de se défendre si on l’attaquait. C'est pour ça qu'elle prenait des cours avec Ran, même si elle n'était pas encore très doué pour l'instant « Je suis désolé, ce n’est probablement rien mais il y avait tout dans mon sac, je change les serrures de la maison demain donc après ça ira mieux mais en attendant ce soir je n’étais pas vraiment rassuré. » Pour ne pas dire qu’elle avait totalement eu peur oui.

En tout normal, un agent de police ne se permettrait pas de dire qu'une personne l'a sorti de son ennui, ça ne se faisait pas vraiment. Cependant Kyo ne faisait rien comme il fallait et ça n'avait pas eu l'air de gêné cette jeune femme qui était ravie de l'aider face à cet ennui. Elle n'avait pas l'air du genre à prendre la tête aux gens, c'était une bonne chose. Il la laissa ensuite raconter ce qu'il se passait. « Donc vous avez entendu des bruits de pas, mais c'était peut être un animal, vous savez, il n'est pas rare qu'un chat se promène dans les jardins. » Même si ça avait du sens en y repensant, un chat savait se faire discret et ne faisait pas forcément de bruits ou alors très peu quand il marchait. Comment il savait ça ? Il ne fallait pas oublier que pendant presque dix huit ans, il se changeait en chat roux, en plus il attirait tous les chats. Le pire, c'est que même à Story dés qu'il y a un chat à proximité, l'animal vient le voir, il y a des choses qui ne changent pas, même si la malédiction a été brisé. Les bruits de pas et le fait qu'elle se soit fait voler son sac n'était peut être qu'une simple coïncidence. « Vous savez même si vous changez les serrures, s'il y a quelqu'un, il trouvera un autre moyen d'entrer. » Il avait été franc, mais ce n'était pas forcément une bonne idée de dire ça, il était sensé la rassurer, pas la faire paniquer. « Sinon, vous pouvez prendre des cours de self défense ou autre chose dans le style. Au moins vous pourriez vous défendre. » Il essayait de se rattraper, c'était facile à dire pour lui, vu qu'il avait apprit les arts martiaux, mais c'était pas forcément le cas de tout le monde.

Juliette était quand même légèrement surprise car elle ne s’attendait pas vraiment à ce qu’un flic lui dise qu’il s’ennuyait au bureau. Elle aurait pensé que la vie d’un agent de police devait être plus remplie que cela, pas vraiment joyeuse vu ce qu’ils devaient faire c’était déjà bien assez mais au moins il ne devrait pas s’ennuyer. Au moins elle était heureuse d’avoir sorti de là cet agent de police, ça l’a rassuré déjà que ce soit lui qui soit venu et pas un autre. La jeune femme l’avait rencontré tantôt dans la journée et c’était mieux pour elle, cela lui évitait de ressasser sa mauvaise aventures. La jeune Swan raconta donc ce qu’il y avait à l’agent, n’omettant aucun détail, il n’y avait pas grand-chose mais elle avait vraiment entendu ce bruit étrange. « J’y ai réfléchis, mais j’ai préféré vous appeler par précaution. » Et elle devait bien avouer avoir eu peur des ombres que projetait la lumière des lampes dehors, elle n’avait pas été très rassuré sur le moment. Habituellement c’était une fille courageuse mais peut être étais-ce dû à la fatigue, aujourd’hui tout allait de travers. « J’espère en tout cas que ce n’était que cela, il arrive que je laisse quelque restes dehors dans un bol pour que n’importe quels animals errant y trouve son bonheur. » Juliette avait toujours été généreuse, pour elle c’était normal, de plus, ici elle était vétérinaire donc elle se souciait du bien-être des animaux.

Le jeune homme ne la rassurait plus du tout dorénavant, avec ce qu’elle lui disait il ne faisait que lui confirmer l’idée de se prendre un chien pour garder la maison, ou alors mettre une alarme, ce serait sans doute plus judicieux. « Je commence tout doucement les cours de défense avec une amie, je ne suis pas très doué encore mais j’apprends très vite. Au fait, voulez-vous un café ? Ca me ferait plaisir de vous l’offrir pour vous être déplacé jusqu’ici. »

« Je comprends, vous préférez être prudente. » Ce n'était pas un tort, au moins, elle faisait attention, si Kyo prenait l'exemple de sa petite amie, Tohru serait capable de laisser entrer un inconnu sans se méfier, il n'aimait pas la laisser seule. Enfin bref, tant qu'il ne l'avait pas retrouvé, il préférait penser à autre chose, sinon il n'arrivait pas à se concentrer sur son travail. « Vous savez, en laissant des restes, vous pouvez aussi attirer des gens qui vivent dans la rue, il n'y a pas que les animaux qui meurent de faim. » Ce n'était pas le plus probable, mais ça pouvait être encore possible, elle semblait être généreuse. « C'est une bonne initiative, puis apprendre à se battre ça défoule. » Il savait ce qu'il disait, c'était un très bon moyen pour lui de se défouler, même si encore aujourd'hui, il avait encore des choses à apprendre. « Vous n'êtes pas obligé, mais j'en veux bien un. » Kyo buvait du café ? Cela lui arrivait de temps en temps, surtout depuis qu'il se sentait plus adulte. Puis il n'allait pas lui demander autre chose à la place, il était grossier, mais il savait se contrôler, devenir plus mature. Par contre il continuait de s'énerver facilement à certains moments, mais ici ce n'était pas le cas, il n'y avait aucune raison, cette femme était gentille. « Vous pouvez mettre une alarme qui alerterait la police en cas de besoin. » Il avait entendu parler de ce genre de système ça pouvait être une bonne idée. Pour sa part, il n'en mettrait pas chez lui, car il considérait qu'il n'aurait aucun mal à se débarrasser d'un éventuel cambrioleur, il ne fallait pas le sous estimer. Il observa l'heure, il ne devrait pas trop tarder, une fois qu'elle se sentirait mieux, il pourrait partir.

Juliette fit signe de la tête pour approuver le jeune homme. Elle était courageuse en général mais ce soir elle était fatiguée et n’aspirait plus qu’à aller se coucher après avoir fait du thé pour se détendre, donc les problèmes elle préférait largement les éviter c’est donc pour cela qu’elle avait appelé sagement la police qui avait été très efficace. De plus, la jeune femme commençait tout juste à s’entrainer à l’auto défense, elle avait un très bon professeur mais elle n’était pas encore professionnelle dans l’art de se combattre pour se défendre en cas de pépin. Le couteau de cuisine en était largement la preuve. Au moins maintenant elle était contente d’avoir au moins le policier chez elle, la jeune femme était rassuré et savait que ce soir elle pourrait dormir sur ses deux oreilles tranquillement. En tous les cas le jeune flic n’avait pas réellement tort, si cela se trouvait, une personne qui n’avait pas vraiment à manger c’était jeter sur les restes qu’elle avait laissé pour les animaux et avait fait du bruit sans faire exprès, elle ne saura jamais. Après tout Juliette était fatiguée de sa journée, elle était resté tard et ne dormait pas bien ces derniers temps, l’homme du parc hantait toujours son esprit, il était difficile de le chasser de ses pensées. « C’est possible en effet, je n’avais pas réfléchis à ça. Quoique cela puisse être, j’espère qu’il me laissera dormir ce soir. » Elle avait vraiment hâte de pouvoir aller se coucher et avoir une bonne nuit de sommeil pour récupérer.

Par la suite, Juliette lui avait avoué qu’elle prenait des cours pour apprendre à se battre, elle y allait quand elle n’était pas trop fatiguée, et surtout quand Ran était disponible, heureusement pour la jolie blonde, elles arrivaient toujours à s’en sortir pour trouver un créneau qui arrange soit l’une ou soit l’autre. La jeune femme se mit à sourire. « Ca évacue pas mal de stresse, je dois bien l’avouer. Avec le boulot que vous faîtes vous devez en avoir besoin vous aussi. » Elle lui proposa par la suite de boire un café, la moindre des choses c’était de lui servir à boire puisqu’il avait fait le chemin jusqu’ici. A son grand plaisir il accepta. « Ça me fait plaisir. Vous pouvez vous assoir le temps que je vous prépare tout ça. » Elle partit dans la cuisine en préparer un pour lui et du thé pour elle, vu l’heure le café n’était pas conseillé si elle voulait dormir un peu quand même.

Elle revint assez vite, avec sa nouvelle machine et les dosettes, elle pouvait préparer un café et un thé en un temps record. Elle revint très vite dans le salon avec les tasses et tendit la sienne à l’agent de police. « Je pourrais toujours mais je ne connais pas bien les sociétés qui font ça, peut être avez-vous un organisme à me conseiller ? » Elle n’avait pas envie de le retarder mais maintenant qu’il lui avait parlé de mettre une alarme, il ne pouvait pas la laisser sans lui donner les informations dont elle avait besoin. Juliette s’était toujours débrouiller seule depuis la mort de son père mais elle avait besoin d’un point de départ pour s’en occuper.

« Essayez de vous mettre de la cire dans les oreilles, au moins, vous n'entendrez plus rien. » Bon d'accord, ça n'était pas la meilleure des solutions, mais il essayait de l'aider. La pauvre, elle n'avait pas mérité ça quand même. Cette femme avait l'air fatigué, mais bon si elle s'inquiétait c'était normal, pour sa part, c'est quelque chose qui ne lui arrivait jamais. Il avait vécu plusieurs mois dans la nature pour s'endurcir, est ce que ça avait marché ? Pas pour tout malheureusement. « Ce n'est pas à cause du boulot, c'est juste que c'est une habitude depuis que je suis petit. » Il avait espéré un jour pouvoir battre Yuki, ce sale rat, manque de chance il n'était pas aussi fort, ce n'était pas juste, c'était Kyo qui avait commencé les arts martiaux en premier. De toute façon, le chat a toujours été rejeté, quoique ces derniers années avec l'arrivée de Tohru ça s'était amélioré. Il s'était assis, si seulement tous les gens étaient aussi accueillant, car souvent les gens les traitaient comme des moins que rien. Quand ça n'allait pas aussi vite, bah il se faisait critiquer. Résultat Kyo s'énervait et après, on lui faisait la morale au poste, c'était devenu une habitude maintenant, mais il faisait des efforts, c'était déjà pas mal. C'est pas sa faute, si les gens sont complètements idiots, il n'était pas leur esclave non plus. Il prit la tasse qui lui était tendu par la jeune femme et bu une gorgée de son café, c'était pas super, mais il ne se permettrait pas de lui faire la remarque. « Désolé de vous décevoir, mais je n'en connais pas, je pense que vous pourrez en trouver sur internet. » C'était lui qui proposait l'idée de l'alarme et il n'en connaissait aucune, ça faisait idiot. « Il va falloir que j'y aille, j'espère que ça ira mieux, au revoir madame. » Il se leva et quitta la maison, c'était le moment de rentrer.