The story of how to met a cat ♦ ft. Grimm

Ce qu'il y a de bien avec la nuit, le soir ou toutes périodes de la journée en dehors des temps de cours, c'est qu'il pouvait aller et venir sans que qui que ce soit ne lui fasse de remarques. Il avait une sainte horreur des remarques mais, il arrivait bien souvent à les digérer en les prenant à la plaisanterie. Et que dire de plus hormis qu'il s'ennuyait. Ses petits-frères passaient leurs temps à se battre et sa seule occupation se résumait à devoir les séparer. Bien qu'il était obligé de l'admettre, les voir se battre était très divertissant. Mephisto avait déjà pris la peine de se sauver de son propre établissement avant même que la fin des cours sonne. Il se promenait dans les rues, vêtu de son classique costume blanc tout en mangeant une glace. Il a bien 43 ans, si ce n'est beaucoup plus mais, contre la chaleur, une glace à l'eau de mer était une bonne solution. La douche aussi mais ça influerait de devoir rentrer chez lui, donc à supporter ses frères sans avoir la possibilité d'être tranquille. Autant prendre le risque en ville. Essayant de repérer une personne connue, ou bien une simple occupation, il ne s'était pas gêné pour bousculer quelqu'un. Sans s'excuser bien sur. Bien que très terre à terre, Mephisto ne semblait pas se rendre compte d'avoir bousculer quelqu'un. Il était déjà en train de naser sur une vitrine où était exposé le dernier tome de ''Les Aventures de Chappie''. Autant dire qu'il voulait se le mettre dans la poche celui-là.
Même si c'était pleinement ridicule, il s'agissait d'un manga pour les filles à la base. Le genre de manga à l'eau de rose où l'unique but est de réussir à séduire l'autre. Mais pour lui, ça lui donnait toujours un bon support pour étudier les humains et leurs coutumes. Même si officieusement, ce n'était qu'une excuse pour justifier son besoin de fanatique pour ce qui est de la collection d'ouvrage et de goodies en tous genres.

-Oh oui, tu vas être à moi comme tout tes semblables.

Le démon s'était mit à parler à ce livre comme s'il s'agissait d'une vraie personne. Preuve accablante qu'il manquait cruellement de compagnie dans cette ville. Cependant, avait-il bien remarquer qu'il n'était pas tout seul en ce moment même et que la précédente personne qu'il avait bousculé était toujours là ? Aucunement, il s'en fichait comme de la dernière pluie qu'elle soit fâchée ou bien contrariée. Ou encore qu'elle demande des excuses prestement. Qu'en avait-il à faire de ce que voulait cette personne, il avait un tome à acheter. Là voilà, sa plus belle excuse.  

© charney